II-Problématique

 
1) Origine de notre problématique

Dans une revue de presse (ci-dessous) nous avons vu un article sur le gilet pare balle et plus précisement sur le kevlar et la balistique. Nous avons remarqué ainsi que le gilet pare balle était principalement composé de kevlar. Cela nous a interrogé et c'est ainsi que nous avons débuté des recherches d'informations sur le kevlar et plus précisément sur les caractéristiques de celui-ci. D’après nos recherches, nous avons trouvé que le kevlar est inflammable à partir d'une température de 400°C. C'est ainsi que nous avons trouvé une problématique alliant le kevlar, ses propriétées et le gilet pare balle qui est la suivante :

 

Dans quelles mesures le gilet par balle résiste-t-il aux conditions extrêmes ?

 

Revue de presse ou nous avons trouvé notre sujet

 

2) Comment allons nous répondre à cette problématique?

Pour répondre à cette problématique, nous allons tester le kevlar (représentant le gilet pare balle) sous différentes conditions représentant ainsi les conditions extrêmes. Dans un premier temps nous allons chauffer le kevlar pour voir si il peut être résistant à des conditions de chaleur extrême comme dans le désert, ou lors d'un incendie par exemple. Ensuite, nous allons congeler le kevlar pour ainsi modéliser l'utilisation du gilet pare balle dans des conditions de froid extrême comme c'est le cas lors de missions dans des zones froides extrêmes comme en Sibérie. Enfin, nous allons tester le kevlar dans un milieu acide pour ainsi voir si le gilet pare balle pourrait être utilisé lors d'interventions dans des zones chimiques où des des substances chimiques pourraient être projetée sur le gilet pare balle. Ainsi, à l'aide de ces différentes expériences nous allons tenter de vous apporter les réponses nécessaires a notre problématique de départ.

 

 

3) Quelques notions de ballistique
 
Pour mieux comprendre notre sujet portant sur la résistance du gilet pare balle aux conditions extrêmes, nous avons décidé de nous intéresser à la balistique et à la trajectoire de la balle lors d'un tir. Ainsi la balistique sert à déterminer la nature de l’arme utilisée, le nombre de coups de feu tirés, la direction et la distance de tir. Elle étudie aussi les effets subis par les projectiles pour retrouver l’arme utilisée mais aussi les impacts et les blessures. La balistique se divise en trois parties:
 
  • la balistique interne étudie la trajectoire du projectile dans l’arme.
  • la balistique externe étudie la trajectoire du projectile entre la sortie de l’arme et le moment où il atteint sa cible.
  • la balistique terminale étudie les effets du projectile sur la cible.
La ballistique terminale est donc celle qui nous concerne en particulier, car c'est la derniere phase du projéctile qui va renconter la cible en locurence le gilet par balle, lors du tir.
 
Les différentes parties de la balistique ( https://files.la-police-scientifique.webnode.fr/200000001-dfa87e11a5/Balistique.jpg )
 
 
Le rôle de la balistique consiste aussi à déterminer l'équation de la trajectoire de la balle. Ce qui permet donc de connaître la position de la balle à n'importe quel moment du tir. On obtient cette équation en faisant le bilan des forces, c'est-à-dire l'addition de toutes les forces qui agissent sur l'objet (la balle) comme nous le montre la photo ci-dessous.   

Graphique de la trajéctoire d'une balle lors d'un tir ( https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/74/Balistique.jpg/350px-Balistique.jpg )